Pendant des millions d’années, l’être humain a évolué dans des environnements naturels. Ce n’est que récemment dans l’histoire de l’Humanité que ces environnements se sont urbanisés, privant peu à peu les individus d’un contact facile à la nature. (1)

Se mettre au vert n’est plus qu’une lubie de bobos, mais bien un besoin impérieux de l’espèce humaine.

Formes, couleurs, sensations, chimies. Les effets de richesse de la nature sur le fonctionnement du cerveau et le comportement sont désormais largement validés par la littérature scientifique. De très nombreuses études démontrent en effet qu’être au contact de la nature est susceptible d’améliorer notre fonctionnement cognitif.

Les employés indiquant travailler au contact d’éléments naturels disent en effet avoir un niveau de bien-être supérieur de 15% aux autres. La satisfaction au travail augmente quant à elle de 40%. (3)

Une immersion de 90 min en pleine nature permet de voir la vie de manière plus positive, et d’éviter de ruminer des pensées négatives. (6)

Les employés indiquant travailler au contact d’éléments naturels disent en effet avoir un niveau de créativité de 15% supérieur. (3)

Le contact avec la nature a des propriétés réparatrices, soit une énergie accrue et un renforcement des sentiments de vitalité et d’attention.

Des études ont prouvé l’accroissement de productivité de 15% due à la présence de plantes vertes au bureau. (4 et 5)

Les travailleurs immergés dans la nature ont des performances accrues de 50 % dans les tâches de résolution de problèmes (2). Il est démontré que se trouver près de la nature réduit les symptômes du trouble de l’attention. (7)

Un rapport réalisé en 2012 par Terrapin sur les aspects économiques de la biophilie fait carrément le lien entre celle-ci et l’augmentation du chiffre d’affaires des entreprises. Dans un centre d’appels de Sacramento en Californie, une expérience a montré des résultats significatifs : les employés ayant une vue sur de la végétation à travers leur fenêtre traitent un plus grand volume d’appels que ceux sans cette vue, se montrant 6 à 7% plus rapide que les autres.